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Ville de Laroque d'Olmes

32, rue de l'Hôtel de Ville - B.P. n°22 - 09600 LAROQUE D'OLMES

Tél. : 05.61.01.04.23 - Fax : 05.61.01.13.79

 

 

RENTRÉE DES CATÉCHISMES 2021

MERCREDI 15 SEPTEMBRE 2021

DE 10H À 11H7

SALLE JEAN-PAUL II

11 RUE DE L'ÉGLISE

 

LE CATÉ POUR TOUS

Cours élementaire 1 et 2

Cours moyen 1 et 2

 

 

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Eglise du Saint Sacrement

Entrée de l'église

Sa construction daterait du début du XlV° siècle, elle occuperait l'emplacement de l'église romane Saint-Etienne.

L'actuelle église s'est appelée Saint Martin car dépendant du prieuré de l'importante abbaye de Saint-Sernin de Toulouse. En 1163, un traité avait été conclu, dans cette église, entre Raymond V de Toulouse (1148-1194) et Raymond Trencavel, vicomte de Carcassonne, traité qui dura peu puisque ces deux seigneurs se retrouvent opposés avant la Croisade des Albigeois.

Ensuite dénommée dans les archives paroissiales Notre-Dame-du-Mercadal, aujourd'hui depuis 1896 église du Saint Sacrement, c'est une église de style gothique méridional de la région, à une seule nef, mais large car les chapelles latérales sont peu profondes. Cinq arcs-doubleaux supportent la charpente. Le choeur est éclairé par sept fenêtres à meneaux. L'abside pentagonale est surmontée d'un chemin de ronde interrompu sur les murs de la nef et rajouté par la suite. Le clocher a une base carrée et passe à l'octogone après deux étages pour recevoir encore deux nouveaux étages à baies. Le portail, à trois archivoltes, retombant sur six colonnettes par des chapiteaux ornés de

 

Un élèment architectural décoratif de la nef est le porche qui se trouve sur la façade méridionale.

 

Seul à rompre l'austérité, il est construit en retrait sous une croisée d'ogives reposant sur des culots à décors figuratifs.

 

Le portail, à l'abri du porche supportait vraisemblablement trois statues.

 

Il n'en reste aujourd'hui que les socles en console.

décoration végétale, est précédé d'un porche à voûte d'arêtes s'appuyant sur des têtes d'anges. Le verrou de la porte, terminé par une tête de cheval, est classé "Monument Historique".

 

 

 

La porte de chêne à deux vantaux a gardé son beau verrou, par ailleurs classé; sa vertevelle est sculptée d'une tête de cheval.

 

L'abbé Hervé Savournin, curé de la paroisse, a eu une idée remarquable : celle de faire réaliser pour le tympan de la porte de l'église paroissiale un haut-relief qui met en lumière une scène évangélique propre à Laroque-d'Olmes.

En effet, le mois de novembre était réservé, il y a encore une cinquantaine d'années, au marché aux mules et aux ânes. C'était pour les Laroquais un temps de fête où même les écoliers avaient la possibilité de bénéficier de quelques heures afin d'aller à ce grand marché qui se déroulait tout en montant vers l'église ainsi qu'autour de l'église.


Concernant cette réalisation en terre cuite vernie par les soins d'une religieuse, artiste de surcroît, il s'agit du retour d'Égypte, où la Sainte Famille avait fui pour éviter le massacre du roi Hérode. Puis, quelques années plus tard, s'en est revenue à Nazareth.
Monsieur l’Abbé a voulu montrer à travers cette sculpture le marché aux ânes, le retour à la maison et puis la dénomination Notre-Dame-du-Mercadal, qui était le nom de l'église au Moyen Âge. Que cette réalisation demeure pour de nombreux siècles.

A noter sur le mur occidental du porche, la présence d'un blason fait de quatre rocs d'échiquier sur deux rangs.

Ces rocs ou rochers, renvoient à l'étymologie de Laroque. Sur le même haut-relief, à droite des armoiries, une main tient un parchemin déroulé d'une dizaine de lignes et d'une écriture du XIV° siècle.

L'inscription gravée concerne la pose de la première pierre. En 1766, le curé de La Roque, Jamme, a cru pouvoir rétablir le texte. D'après P. de Lahondès, le texte bûché permet de proposer une date et le nom du possible financeur des pierres d'appareil, Pierre de Sainte-Colombe.

 

 

Le haut du clocher de l'église étant effrité, la pierre parfois dégradée en certains endroits, demandait une restauration rapide. Monsieur Barthélémy DUMONS Architecte et l’entreprise CORREA en charge de cette réfection ont su mener un travail de grande qualité.


Balustrades et gargouilles avant la pose

Restauration de 2010

Vue panoramique depuis le clocher

 

Intérieur de l' Eglise du Saint Sacrement

Le Choeur

Plus étroit que la nef, le choeur est voûté sur vraies croisées d'ogives. Ici les fenêtres volontairement étroites qui l'éclairent n'occupent pas la largeur maximale possible entre les contreforts, comme l'aurait voulu le gothique du Nord, puisque le gothique méridional a d'autres critères esthétiques.

 

Le bénitier à godrons

Le godron ce motif d'ornementation qui vient de l'orfèvrerie et de la passementerie, est très prisé au XVII° siècle. En forme de côtes saillantes, et en fort relief, il est sculpté sur la partie convexe de la cuve.

 

La Piéta

A la descente de la Croix, la Vierge reçoit son Fils Jésus sur ses genoux.

 

Les "piscines eucharistiques"

Situées à droite des autels latéraux, ces pierres taillées étaient destinées à recevoir lors de la célébration de l'Eucharistie, l'eau de purification du calice.

 

 

Croix des Pénitents

 

Vitraux

Chapelle Saint-Martin

Elle fut construite au Nord du choeur, en deux travées.

Rénovée depuis 1995 par Monsieur l'Abbé, elle sert pour le culte en semaine. Ornée de deux vitraux réalisés par Maître Henri GUERIN : l'un représente la Saint Trinité avec les douze portes de la Jérusalem céleste, en l'honneur de l'église du Saint Sacrement ; l'autre représente Saint Martin donnant la moitié de son manteau en l'honneur du patron de l'église au Moyen-Age.

Chapelle Saint Martin

A gauche en entrant, le premier culot montre une femme à corps d'animal à sabots fendus.

 

Au mur Nord, dans l'angle gauche, la corbeille contient deux personnages : celui de gauche à tête de boeuf évoque comme le précedent un démon.
Celui du centre montre un moine chevalier.

 

Le quatrième un serpent monstrueux. Restent des traces de polychromie prouvant que le tout fut peint.

 

Les Castellanes

L'orgue versaillais de "Victor Gonzalez"

Construit pour la chapelle royale du château de Versailles, cet instrument néo-classique prestigieux vient d'enrichir le patrimoine de Laroque .

Il a été monté en 2004 sur une tribune de bois, sans pastiche avec le buffet conçu pour l'église de Laroque.

Il a été inauguré le jeudi de l'Ascension 2005 par Maître Philippe Lefebvre, titulaire des Grandes Orgues de Notre-Dame de Paris.

Pour améliorer sa puissance sonore, les 42 tuyaux du récit sont disposés en chamade, au-dessus de la plate face centrale du buffet, petit clin d'oeil aussi aux traditions ibériques proches.

Il n'est évidemment pas question de pasticher le buffet de Versailles et c'est donc un buffet entièrement en chêne, d'allure tout de même classique, qui est monté sur une tribune elle aussi en bois massif construite par les ateliers municipaux.

Compte tenu des dimensions de la nef et pour améliorer le rendu sonore un peu décevant à Versailles en raison de la tuyauterie abondante tassée dans le buffet historique (claviers de récit et d'echo complets, flûte 16 de pédale...), le plan sonore du clavier de positif est sorti du corps principal pour devenir un "positif dos", petit buffet placé en avant au bord de la tribune, ce qui correspond tout à fait aux dispositions de l'époque classique française.

 

 

 

Chapelle des Fonts baptismaux

Au dessus de la cuve baptismale, une toile met en scène Saint Jean Baptiste, sous l'apparence d'un jeune homme. Le tableau est cantonné des quatre signes évangéliques, les quatre vivants (Tétramorphe) selon le livre d'Ezéchiel.

 

Jean Baptiste désigne de sa main droite l'Agneau de Dieu, et annonce par la croix ceinte d'un phylactère la mort du Christ.

Le paysage boisé se troue vers la lumière et suggère le Paradis

En haut à gauche,

l'homme pour Saint Matthieu

 

En bas à gauche,

le lion représente Saint Marc

l'aigle à droite pour Saint Jean.

 

 

à droite le taureau pour Saint Luc

 

 

La Chapelle

Le retable

Ainsi que l'indique son nom (retro tabulam) cet élèment décoratif est placé derrière la table d'autel. Sa symbolique tient dans son évolution historique : depuis les primitives iconostases à rideaux du haut Moyen-âge, jusqu'aux pierres de chancel.

 

Les autels de marbre :

En 1751, le curé François Jamme (SEIAZINENSE, natif de SEIAZIN - Aveyron) commande aux marbriers Antoine et Jean Galinier trois autels en marbre de Caunes-Minervois, dont le maître-auel. De forme tombeau, ce dernier a été déplacé pour installer l'autel néo-gothique actuel en 1896 par l'abbé U.Joffres, alors curé dela paroisse pour marquer la fin des travaux de rehaussement de l'édifice ainsi que la nouvellle consécration de l'église.

 

Les tableaux du choeur :

En 1752, Gabriel Labérie exécutera pour le curé Jamme les toiles qui ornaient les six panneaux latéraux du choeur : Saint Pierre, Saint Martin, Saint Roch, Saint Cyr et Sainte Julitte sa mère, l'Annonciation, et la Vierge aux raisins. Il n'en reste que deux : La Charité, et le Remords de Saint Pierre.

 

Dans le Choeur : La Charité

La charité est représentée par Saint Martin. Cela n'est pas surprenant, puisque l'église fut vouée à ce saint généralement représenté soit en évêque soit en soldat romain, ce qui est le cas ici. Né en Hongrie, Martin est enrolé très tôt dans l'armée romaine, en 337, devant les portes d'Amiens, un mendiant l'implore; Martin lui offre la moitié de son manteau (l'autre moitié étant propriété de l'armée romaine). La nuit suivante, le Christ lui apparaît en songe, revêtu de la moitié du manteau et le remerciant. Martin se convertit, se met au service de Saint Hilaire évêque de Poitiers, et devient évêque de Touruqs. La Gaule lui doit l'évangélisation des campagnes et l'édification de nombreux monastères et églises. Saint Martin comme Saint Louis et Saint Denis sont patrons dynastiques des rois de France, mais aussi patrons des tailleurs, des fourreurs et des drapiers en référence au manteau. La vénération de Saint Martin a donc une place exacte à Laroque. Le tableau situe la scène devant un arc en plein cintre antiquisant. Au premier plan le mendiant unijambiste est appuyé sur un bâton, son visage basané contraste avec la couleur pâle de ses membres. Le goût du XVIII° siècle pour l'exotisme est ici visible. La peinture est claire, colorée, anecdotique, mais de profondeur modeste.

 

Dans le Choeur : Le remords de Saint Pierre "il sortit et pleura amèrement"

Simon, fils de Jonas, appelé aussi Simon Pierre, occupe une place priviligiée dans le collège des apôtres : il est le premier d'entre eux. Plusieurs épisodes de sa vie, porteurs de messages chrétiens forts sont rapportés dans l'évangile et retenus par l'iconographie. Ici Saint Pierre symbole de la faiblesse humaine, vient de renier par trois fois le Christ. Jésus l'ait dit : "avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois". Pierre implore la grande miséricorde de Dieu, le visage baigné des larmes du repentir. Cependant, il s'agit aussi d'un message d'espérance, malgré ses humaines et plurielles défaillances ("homme de peu de foi pourquoi as-tu douté?") Saint Pierre sera choisi 'tu es pierre et sur cette pierre je bâtiserai mon église et les portes du royaume des morts ne prévauderont point contre " et le coq se met à chanter un jour nouveau. "une servante le vit assis près du feu. Elle le devisagea et dit : celui-là aussi était avec lui. Mais il nia. Peu après un autre insistait : toi aussi tu en fais partie. Pierre répondit : non je n'en suis pas. Environ une heure plus tard un autre dit : c'est sur, celui-la était avec lui et d'ailleurs il est galiléen. Pierre répondit : je ne vois pas ce que tu veux dire. Et à l'instant même alors qu'il parlait encore,un coq chanta. Le seigneur se retournant posa son regard sur Pierre et Pierre se rappela la parole que le Seigneur lui avait dite; Il sortit et pleura amèrement."(Luc;22,54-62)

 

Egalement dans le choeur : La Sainte Famille malheureusement caché en partie par

le maître-autel néo-gothique de 1896.

L'ancien maître-autel de 1751a été déplacé dans la chapelle Saint Jean-Baptiste

photo + article autel de marbre

Peinture présentant les armes de Mgr. de Donnault (1587-1630), évêque de Mirepoix. Nous avons ici la copie d'un tableau du Louvre (peinture italienne, aile Denon). L'original peint par Raphaël en 1518 a été offert par le pape Léon X à la reine de France, Claude , qui vient d'accoucher providentiellement, et qui de ce fait se voit couronnée par un ange. Les deux tableaux ne différent que par quelques détails ici simplifiés. Le carrelage chatoyant de marbre présenté par l'atelier de Raphaël est devenu géométrique. L'enfant Jésus s'échappe d'un même berceau somptueusement sculpté du même décor de palmette. La composition est copiée et la mise en scène est la même. Dans le tableau de Raphaël, Saint Jean-Baptiste a les mains jointes avec une grâce exquise et regarde, comme le fait sa mère, la Vierge et Jésus. Elisabeth paraît plus jeune sur le tableau de Laroque. Au pli de son coude St Jean le Précurseur tient, légère, la croix prémonitoire. Dans la même position relativement paisible, la joue barbue effleurant le revers de la main, Joseph regarde à peine serein, sa famille. Il est drapé du même manteau orangé et se détache sur la même tenture de beau drap vert de sinople. Trois autres anges se réjouissent.

 

Le clocher

Juxtaposé à la façade occidentale, le clocher se distingue par sa situation décalée à l'angle sud-ouest de l'église.

Construit en pierre de taille, il présente deux strutures distinctes dont la liaison se fait à pans coupés : une base carrée à deux étages, et une partie haute octogonale à deux étages également. Ceux-ci abritent le beffroi, charpente indépendante portant les cloches, et sont percés sur chacun des huit pans d'une fenêtre en arc brisé, simple, sans meneau, mais pourvue d'abat-son. Cette forme de clocher est à rapprocher, toutes proportions gardées, des Jacobins de Toulouse, de la cathédrale de Rieux-Volvestre ou de l'église des Cordeliers de Pamiers. Or, son appareil, est fait de pierre et non de briques, et l'on n'y retrouve pas le retrait de chaque étage si caractéristique du style toulousain. La croix en fer forgé culmine à 28m de hauteur.La grande simplicité des formes est adoucie par le couronnement, les gargouilles et les consoles, qui sont un rajout néo-gothique du XIX siècle.

Une cloche du XIV siècle porte l'inscription : "VOX DOMINI SONAT XPS REX VENIT IN PACE DEUS HOMO FACTUS EST ANNO DNI CCCLXXXV, DIE MENSIS MAII I" : la voix du Seigneur résonne, le Christ Roi vient dans la paix, Dieu s'est fait homme, Année du Seigneur 1385, 1er jour de mai.

 

 

 

Intérieur du Clocher

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Promenade à Saint Roch : Chapelle de Saint Roch 1552

 

La chapelle Saint-Roch aurait été construite au XVIème siècle à la suite d'une épidémie de peste. On y priait Saint Roch, Saint né à Montpellier qui consacra sa vie à soigner les malades de la peste. Elle a été rehaussée un siècle plus tard.

 

Chemin allant à la Chapelle

Croix de Saint Roch

La Chapelle

 

Chapelle de Saint Roch

Intérieur de la Chapelle Saint Roch

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Oratoire de la Sainte Famille - Rue Denis Papin

 

Depuis le 25 janvier 2013 (jour de la conversion de Saint Paul) le petit oratoire situé sur la route qui va du carrefour de l'Entounadou (rue Denis Papin) vers le centre du village est orné, sur son seuil, des statues de la vierge Marie et de Saint Joseph. Cet endroit où l'on peut se recueillir et prier est dédié désormais à la Sainte Famille.

 

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Chapelle Notre-Dame du Pont

Rue Notre Dame

 

Restaurée en 1778 et ensuite en 1956, elle est à nouveau reprise en main dès l'arrivée de l'Abbé Hervé SAVOURNIN.

 

 

Photos anciennes Chapelle Notre-Dame du Pont

au environ de 1850

 

Nos sonneuses de cloches,ont perpétué la tradition jusqu'en 1996 date de l'électrification des sonneries de cloches.

ici à gauche Alice PAULY et sa fille Noélla MORENO

 

 

Plan d'accès pour aller à l'Eglise du Saint Sacrement, à la Chapelle Saint Roch, à la Chapelle Notre Dame de Pont

et l'oratoire de la Sainte Famille.

Origine des photographies et textes : M.L 'Abbé H.SAVOURNIN